Le design que j’affectionne ne se regarde pas seulement.
Il se touche, se sent, se vit et nous questionne sur ce que nous sommes.
Il enclenche les mutations de notre société, sur le plan social et environnemental, et appelle à plus d’équité entre les individus.
Mes recherches à son égard m’ont conduit au Master proposé par l’Insitulab, une formation pluridisciplinaire qui a fait le choix d’un design de service appliqué au domaine public. Cette école m’amène à travailler la question de
la transition sur le territoire Alsacien en relation directe avec d’autres étudiants en graphisme, produit et espace. Chacun des projets pensés ici sont réalisés
en partenariat avec des professionnels implantés directement sur le territoire, dotés d’une expertise riche et poussée.
Le précédent enseignement que j’ai reçu à l’école Boulle de Paris en qualité de designer produit a lui affiné mon regard sur l’artisanat dans le design.
C’est une nécessité, que j’ai toujours porté dans mes études qui ont débuté par un baccalauréat professionnel dans le domaine du bois, qui trouve aujourd’hui toute son importance au travers de mon travail.
Enfin, mon année de césure en Irlande entre ces deux formations était pour moi une manière de me rapprocher d’artisans d’art locaux et d’apprendre de leur savoir-faire précieux et respectueux. J’ai ainsi traversé le pays de long en large pour partir à leur rencontre, découvrir leurs secrets et réaliser une série de documentaires sur la matière en mouvement.
Le design auquel j’aspire est un levier qui une fois déclenché, actionne
le quotidien.
Par sa maîtrise, il vient activer l’envie, l’équilibre, la réflexion, l’initiative,
le débat, le savoir.